Interview de Myriam Rosier-Coco
MYRIAM ROSIER-COCO : « ON A LA CHANCE D’AVOIR UN BEAU COLLECTIF DE PERSONNES ! »
Myriam, 44 ans, deux enfants, est bénévole au sein du groupe Colibris de Kembs depuis 2016. Elle est aussi active dans l’association G’Rhin de sel, et a aidé au démarrage du Groupe d'Achat Solidaire du Pays Rhénan. Son fils est scolarisé dans l’école alternative Tzama à Kembs.
Qui es-tu ?
J’ai travaillé dans le secteur du handicap, du recrutement et dans le service à la personne. Entre 2019 et 2021, j’ai été chargé, au sein du Mouvement Colibris, du soutien aux groupes locaux, cotisants et partenaires. Je suis aujourd’hui formatrice, consultante - coach et j’accompagne les entreprises dans leur animation d’équipe et la raison d’être de leur structure. J’ai aussi été vice-championne de France de boxe américaine en 1999 ! Pour moi, famille, sport, écologie et engagement collectif nourrit mon quotidien.
Qui es-tu ?
J’ai travaillé dans le secteur du handicap, du recrutement et dans le service à la personne. Entre 2019 et 2021, j’ai été chargé, au sein du Mouvement Colibris, du soutien aux groupes locaux, cotisants et partenaires. Je suis aujourd’hui formatrice, consultante - coach et j’accompagne les entreprises dans leur animation d’équipe et la raison d’être de leur structure. J’ai aussi été vice-championne de France de boxe américaine en 1999 ! Pour moi, famille, sport, écologie et engagement collectif nourrit mon quotidien.
Comment résumerais-tu le chemin parcouru depuis 2016 à Kembs ?
Nous avons en effet fait du chemin ! En 2016, on se demandait « Pourrait-on faire quelque chose ensemble à Kembs ? ». Six ans après, plusieurs actions fonctionnent, nous sommes partenaire de la commune et des écoles, et nous démarrons ce nouveau projet d’Archipel !
À l’origine de tout cela, il y a d’abord de nombreux ciné-débats en lien avec l’espace Rhénan de Kembs, qui ont conduit à la création du groupement d’achat solidaire. Il soutient le Secours Catholique-Caritas avec l’objectif de développer le maximum de solidarité avec les personnes qui ont peu de moyens financiers.
Puis la commune vous a confié un petit terrain à cultiver…
Oui. Nous l’avons fait avec les enfants des écoles, leurs parents et surtout les enseignants, mais aussi avec les personnes âgées d’un Ehpad voisin et plein d’habitants désireux de participer à un projet collectif. Et tout le monde y a mis tellement d’énergie que nous passons aujourd’hui à une nouvelle étape sur la surface de l’ancien terrain de football, avec l’embauche d’un premier salarié pour assurer la culture maraîchère.
Travailler ensemble plusieurs années dans ces différents projets a permis de constituer un collectif qui donne envie d’être présent tout le temps !
La monnaie locale du territoire, la Cigogne, participe aussi à nos projets.
Qu’attends-tu de Territoires d’Expérimentations ?
TE va nous permettre d’accéder à certains outils développés par d’autres, de gagner du temps sur certaines tâches, de bien identifier celles que l’on doit professionnaliser avec des salariés et celles qui sont du ressort des bénévoles, qui apportent leur soutien et leur créativité. TE va aussi nous aider à faire grandir le projet en le partageant avec d’autres.
Propos recueillis par Lucie Roba en service civique au sein du Mouvement Colibris et Jean-Christophe Sarrot responsable du réseau Wresinski emploi d'ATD Quart Monde
Publié le 23/02/2023